Les vendeurs gardent le moral ! La moitié d'entre eux y voient même une source de nouvelles opportunités ! Entre concrétisation de leur projet, secundo-accession et espoir de reprise économique, les vendeurs abordent cette fin d'année avec optimisme.
Les vendeurs restent optimistes ! En effet, notre toute dernière étude sur le moral de l’immobilier montre que la confiance immobilière résiste. Au global, elle recule de 5 petits points. En effet, les vendeurs ont compris que la crise risquait d'être longue et qu'elle aurait un impact économique réel. Pour autant, cela n’entame "ement leur moral.
En effet, près de la moitié d’entre eux pensent que la situation actuelle sera source d’opportunités. Quelles sont elles ? Il est difficile de répondre précisément à cette question. On peut toutefois penser que le confinement ayant été à l'origine d'un certain nombre de séparations, l'ex-époux(se) cherchera, par exemple, à acheter un nouveau logement. Quoi qu'il en soit, ce qui est sûr, c'est que le Covid a été (et le reste !) une source considérable de questionnement pour les Français. Mais de la réflexion à l'action, le fossé est parfois large et les nouvelles attentes des Français pourraient ne pas résister à l'épreuve de la réalité. L'envie de changer d'air se concrétisera-t-elle, entraînant par là même un boom des transactions, notamment en province ? Seul l'avenir nous le dira, mais un Francilien sur quatre souhaiterait déjà acheter en région...
Pour les vendeurs, l'horizon se dégage. Jugez plutôt, ils ne sont plus qu’un tiers (34 %) à s'attendre à ce que le nombre de biens sur le marché augmente au cours des six prochains mois, contre 45 % en avril dernier ! Toutes choses étant égales par ailleurs, à titre de comparaison, en avril dernier, 45 % des vendeurs misaient sur une hausse de l'offre et ils n'étaient plus que 41 % à le penser en mai.
Les vendeurs ont donc toujours confiance dans le marché immobilier, mais il semble que ce sentiment aille même au-delà. En effet, ils ont aussi l’espoir qu'une reprise économique globale se produira. Ainsi, plus de la moitié des vendeurs pensent que le pouvoir d’achat va se maintenir et 18 % misent sur une augmentation. Ce chiffre atteint même 47 % chez les moins de 35 ans !
Cet optimisme se retrouve logiquement dans les perspectives immobilières des vendeurs. En effet, 71% d'entre eux ont confiance dans l’aboutissement de leur projet, un score qui est en constante augmentation depuis le mois de février dernier. Mais si les Français veulent vendre, c’est surtout et avant tout pour acheter. Il ressort ainsi de notre étude que les 3/4 des vendeurs sont de potentiels secundo-accédants qui cumulent deux projets : vendre pour acheter derrière ! et 50 % d’entre eux espèrent d’ailleurs parvenir à réaliser les deux opérations au même moment, notamment pour éviter de s’engager dans un (couteux !) prêt relais.
Le moral des vendeur résiste donc à la crise et pour cause : 49 % d'entre eux estiment que c'est le bon moment pour vendre. Pourtant, force est de constater qu'un peu plus de la moitié (59 %) des projets immobiliers est encore impactée par la crise sanitaire que nous traversons actuellement. Pour autant, il semble que cet impact tende à quelque peu se résorber. D'une part, les chiffres sont sans commune mesure avec ceux d’avril dernier où 93 % des projets immobiliers avaient été touchés par le Covid ! D'autre part, l’impact se fait essentiellement sur les retards subis lors des démarches (23 %) devant être effectuées pour vendre son bien immobilier et, dans une moindre mesure, sur les reports (14%).
Notre enquête montre également que la moitié des vendeurs misent avant tout sur un nombre plus élevé d’acheteurs. Un espoir qui pourrait toutefois être limité par le durcissement des conditions d’accès à l’emprunt et cela alors même que les taux immobiliers continuent de baisser… Mais ils sont également 38% à miser sur un maintien de la hausse des prix, hausse que confirme notre Baromètre LPI-Seloger. Les vendeurs plus optimistes, notamment ceux dont le bien se trouve en région parisienne, espèrent aussi une reprise de l’activité économique, qui pourrait favoriser leur projet.
Finalement, même si la situation sanitaire et son évolution pour les prochains mois semblent incertaines, elles sont loin d’entamer la perception solide qu’ont les Français de l’immobilier. Il reste en effet une valeur refuge en temps de crise et deux tiers des vendeurs trouvent la pierre encore plus sûre depuis le début de l’épidémie. L’appétit des Français pour l’immobilier n’est donc pas prêt de s’éteindre, que ce soit chez les vendeurs ou les acquéreurs !
Source : edito.seloger.com
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