Evolution des prix des logements, des taux d’intérêt, des conditions d’octroi des prêts…dans un contexte de crise et d’incertitudes, focus et conseils sur le marché de l’ancien.
En dépit des impacts sanitaires, économiques et sociaux, l’année 2020, marquée par la pandémie de Covid-19, aura épargné l’activité de l’immobilier ancien. Côté bilan, selon les dernières statistiques de notaires et des professionnels du secteur (réseaux et fédérations), le marché a tenu bon. Certes, les transactions seront en dessous de 2019, où l’on avait dépassé le cap record du million mais les 900.000ventes seront atteintes, ce qui représente un bon cru dans un contexte si atypique avec les périodes de confinement que l’on a connu.
Parmi les boosters du marché : les taux d’intérêt sont restés bas tout au long de l’année pour s’établir autour de 1, 20 % en moyenne, toutes durées confondues (source : Observatoire Crédit logement/CSA). Une aubaine pour de nombreux ménages en capacité d’acheter. Si les conditions d’octroi des crédits ont été durcies par les banques vis-à-vis des plus modestes, les récentes décisions concernant les prêts doivent apporter une plus grande souplesse à ceux dont les dossiers avaient du mal à passer.
Toutes les études le montrent, les Français ont une grande appétence pour l’immobilier. L’expérience du confinement a eu l’effet d’être un accélérateur de tendances. Les envies d’espace, de nature, de qualité de vie, même si elles restent dans le domaine du rêve, ont été au cœur des recherches immobilières. Le désir d’un logement plus grand, quitte à s’éloigner d’une métropole avec de nouveaux critères (espaces extérieurs, jardin, terrasse…) a été plébiscité. Mais l’emploi reste le facteur clé, ce qui remet en cause ou retarde certains projets. Ci-dessous, étude de la Fabrique de la Cité avec Cécile Maisonneuve.
Si l’on a connu dans d’autres secteurs des \"stop and go\", côté valeurs, il n’y pas eu de fortes variations. Ni envolée particulière, ni effondrement. Plutôt un ralentissement de la hausse des prix, voire une stagnation, au niveau national. « Au T3 2020, la hausse des prix des logements anciens en France s’atténue : +0,5 % par rapport au T2, après +1,4 % et +1,9 % aux trimestres précédents. » rappellent les notaires de France dans leur note de conjoncture.
A la loupe et selon les villes, les prix continuent de progresser dans la plupart d’entre elles. Ce mouvement devrait se poursuivre en 2021, sans doute plus lentement. Les biens de qualité, dotés d’un bon emplacement ne seront pas affectés et se vendront vite. En revanche, pour ceux éloignés des zones économiques attractives et qui nécessitent des travaux, ils pourraient subir, eux, de sacrées décotes.
Source : immobilier.lefigaro.fr
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