La barre du million de transactions immobilières a été franchie cette année fin juillet 2019. C’est un chiffre record qui prouve “le dynamisme du marché immobilier” d’après les Notaires de France.
C’est un record. Avec 1 020 000 transactions immobilières, réalisées sur douze mois à fin juillet, soit une hausse de 7 % sur un an, “le volume annuel confirme le dynamisme exceptionnel du marché”, estiment les Notaires de France dans leur note de conjoncture annuelle. Toutefois, le document ne relève pas de hausse phénoménale, rapporté au stock de logements disponibles et qui augmente globalement chaque année d’un pourcent.
Cette étude, qui recense et mesure l’activité dans les offices notariaux, souligne une activité importante pendant l’été, une période “habituellement calme”. Cette tendance pourrait se confirmer cet automne.
Cette note de conjoncture des Notaires de France souligne l’attractivité des taux d’intérêt bancaires, très avantageux ces derniers mois. La conséquence de ces taux bas est aussi le manque de rendement des produits d’épargne, qui a très certainement poussé à l’achat et à l’investissement immobilier qui reste un placement sûr pour les Français, d’après les Notaires : “Ils profitent des circonstances et de leur confiance en l’économie pour procéder à un placement à long terme en effectuant une acquisition de confort selon des critères qu’ils ont eux-mêmes définis”.
D’ailleurs, l’achat semble très largement privilégié au détriment de la location pour les communes les plus dynamiques ; les emprunteurs (et acheteurs) étant de plus jeunes qu’auparavant et donc “grands gagnants de la stratégie des taux d’intérêts de la Banque centrale européenne”. Par ailleurs, une enquête, menée par le Conseil supérieur du notariat et Harris Interactive montre que l'achat d'une résidence reste l'objectif d'une vie pour les Français et que l'âge moyen du premier achat est en baisse, soit 32 ans, alors qu'il était de 38 ans il y a deux ans.
La réforme des retraites pourrait aussi, selon les Notaires, pousser à l’achat, “l’immobilier étant considéré comme le complément de ressources idéal (...) pouvant attirer les actifs inquiets sur le sort que cette réforme donnera à leur projection de retraite”. Ils notent néanmoins que le nombre de bien n’augmente pas et que cela crée des tensions sur le marché, la demande ne cessant d’être plus importante que l’offre.
Enfin, les Notaires notent que la performance énergétique d’un logement devient un critère récurrent, en particulier chez les jeunes acquéreurs “plus soucieux de l’environnement que leurs aînés”.
Globalement, le prix de l’ancien augmente au deuxième trimestre de l’année 2019 avec une hausse de 0,8 % par rapport au trimestre précédent. Les prix augmentent de 3,2 % sur un an et globalement, la hausse est beaucoup plus importante sur les appartements.
En effet, près de deux tiers des départements affichent des hausses de prix sur un an, ce dernier trimestre. Un constat identique lorsque l’on cible plus précisément les grandes villes de province comme Rouen, Lyon, Rennes et Villeurbanne où les prix augmentent de plus de 8 à 10 % et plus. En revanche, certaines villes comme Le Havre et Clermont-Ferrand voient les prix chuter de 4 à 7 %.
Pour les maisons, la tendance globale est plutôt à la baisse ou la stabilité par rapport au trimestre précédent. Toutefois, dans les départements les plus dynamiques, des hausses modérées sont observées. Quant aux agglomérations, près de la moitié d’entre elles connaissent des hausses de prix par rapport au début de l’année et les plus conséquentes sont à Nantes et Nice (+8 % et +6 %).
Source : franceinter.fr
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